Mercredi 30 septembre

Je suis réveillé à 7h30 par les femmes et hommes de ménage qui parlent en espagnol dans le couloir. Sweet… J’essaie un peu de me rendormir et émerge de mon lit à 8h30. Après un rapide petit-déjeuner, je prépare mes bagages pour le check-out et leur laisse ma valise afin de pouvoir aller tranquillement au Griffith Observatory.

Je pars vers 10h15, direction la ligne rouge du métro. Je descends à Hollywood Western et remonte vers Griffith Park. Le temps est parfait : il fait chaud mais pas excessivement, pas un seul nuage dans le ciel, typique de Los Angeles !

Griffith Park est vraiment sec, je comprends facilement comment autant d’hectares ont pu brûler cet été aux abords de Los Angeles : l’herbe est toute jaune, desséchée, et les arbres et arbustes semblent morts pour la plupart. Ils annoncent d’ailleurs, à l’entrée du parc, que le risque d’incendie est très élevé. Un autre panneau nous rappelle que cet endroit est sauvage et qu’il est possible de croiser des mountain lions et des rattlesnakes, je vais faire attention !

Je m’engage sur le chemin de sable. Ça monte pas mal et de façon continue, sans compter qu’il n’y a presque jamais d’ombre… Je croise plusieurs runners et je me dis qu’ils sont bien courageux ! Au détour du chemin, je me rends compte de la taille de Los Angeles, tentaculaire, et vois même le sigle Hollywood !

Une fois arrivé à l’observatoire, transpirant, je me pose un peu et en fais le tour. Il y a une vue incroyable du sigle Hollywood et, de l’autre côté de l’observatoire, une vue panoramique de toute la ville, c’est vraiment impressionnant : elle s’étend à perte de vue sur les 180 degrés en face de moi… L’observatoire en lui-même ouvre à 12h, j’attends donc tranquillement son ouverture et y rentre peu après 12h.

La visite de l’observatoire est gratuite. Il y a une exposition très intéressante sur l’histoire de l’astronomie, depuis les indiens qui regardaient les étoiles pour prévoir l’arrivée de la saison des pluies jusqu’aux techniques d’imagerie les plus récentes qui permettent de voir grâce aux micro-ondes et autres. Il y a également une démonstration de la bobine de Tesla et, à l’étage inférieur, toute une exposition sur le système solaire et un mur complet contenant une gigantesque photo d’une partie du ciel. Apparemment c’est la plus grande reproduction de photo d’astronomie du monde (le contraire m’aurait étonné…). J’assiste également à une projection gratuite relatant l’histoire de l’observatoire et de son généreux donateur, Griffith J. Griffith. Le tout présenté par Leonard « Spock » Nimoy himself ! Assez intéressant mais on dirait un clip de promo pour la Californie…

Après cela, je redescends vers Hollywood Boulevard, ne sachant plus exactement à quelle heure est mon vol et étant d’une nature parano pour les voyages, je préfère prendre de l’avance. La descente est beaucoup moins fatigante que la montée mais assez pénible pour les genoux. Je m’achète un sandwich au poulet sauce Jalapeno (je ne sais pas ce que c’est exactement, mais ce n’est pas mauvais et plutôt épicé), que je mange dans le métro.

Je récupère mon bagage sans problème et décide, pour aller à LAX, de prendre cette fois-ci le métro plutôt que le bus. Deux changements et une navette, mais je mets beaucoup moins de temps que la première fois. J’aurais mieux fait de suivre mon instinct et de prendre le métro la première fois…

Arrivé à l’aéroport, je vois à nouveau tous ces gens qui sont prêts à aider en échange d’une donation, ce qui me laisse un petit goût amer dans la bouche mais bon, je me suis fait avoir comme un touriste… Je me souviens d’ailleurs de ce voyageur qui m’avait légèrement bousculé lundi et m’avait fait un signe « non » pour m’indiquer de ne pas donner…

Bref, finalement mon vol est à 19h40 et je suis 3 heures en avance. Je m’écoute un podcast IdleThumbs (toujours aussi drôle) et écris ce début de journée (je ne pense pas qu’il y aura grand chose à y ajouter…) pour tuer le temps.

Le vol se déroule sans histoire. Le rhume que j’ai chopé amplifie l’effet oreilles bouchées et dans l’avion et je suis quasi sourd par moments, mais nous atterrissons à l’heure. Voir des villes de nuit est vraiment magnifique, toutes ces lumières, organisées comme une grille géante, grouillante de vie. Je ne pense pas qu’on puisse s’en lasser.

Après avoir lu mes mails, je vais check-in à l’hôtel. Cette fois-ci je suis au deuxième étage (j’étais au huitième la première fois) et ma fenêtre donne sur un mur. Mais la chambre a l’air confortable, avec la TV dans un coin du lit, c’est assez étrange…

Je sors m’acheter à manger chez Walgreen et tombe sur du Seinfeld à la TV de retour à l’hôtel.

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